Quelques plantes miraculeuses à cueillir avant l’automne

La cueillette sauvage en France : conseils et 10 plantes miraculeuses comestibles à cueillir avant l'automne

Si vous êtes comme nous et que vous aimez randonner et cuisiner, vous avez certainement pensé à faire mijoter quelques plantes trouvées sur la route. Nos forêts sont une mine de plantes médicinales et comestibles dont on a oublié, avec le temps, leurs existences. J’ai toujours été passionnée par la cueillette sauvage et par ce qu’on pouvait faire de ces trouvailles. Et avec les années, mes connaissances se sont agrandies de par les rencontres, mais aussi par l’expérimentation. En tant que nomade, on a la chance d’être au plus près de la nature et d’avoir le temps d’en découvrir ses richesses. Dans ce nouvel article, je vous offre l’opportunité de connaitre 10 plantes miraculeuses à cueillir avant l’automne et à déguster sans modération

1/ Quelques recommandations avant une cueillette sauvage

La cueillette sauvage n’est pas anodine et je ne suis pas spécialiste dans le domaine. Mes explications vous paraitront peut-être floues ou incomplètes. Je vous invite donc à faire des recherches complémentaires pour compléter vos connaissances. Il y a forcément quelques plantes ci-dessous, que vous arrivez déjà et facilement à reconnaître. Mais d’autres sont beaucoup plus complexes et nécessiteront une très grande vigilance.

Notez également que pour n’importe quelle cueillette sauvage, il est fortement recommandé de ne cueillir que les fruits et les feuilles en hauteur. Les animaux peuvent uriner sur celles-ci ou les grignoter et transmettre de grave maladies (dont l’échinococcose alvéolaire transmise par le renard). Pour toutes les petites plantes poussant au sol que vous mangerez crues, rincer les longuement sous l’eau fraîche, puis laisser tremper dans l’eau vinaigrée (à raison d’une part de vinaigre pour neuf parts d’eau). Je préfère tout nettoyer avant de les manger même si les plantes sont cuites (on n’est jamais trop prudent !). Ne gardez également que les parties en bon état.

Enfin, ne cueillez que ce que vous pourrez manger ou conserver. Une cueillette abusive n’est pas vraiment idéale car la nature en a aussi besoin. Et cuisiner sa cueillette prend beaucoup de temps et il faut le faire quand la récolte est encore fraîche pour en garder tout leurs nutriments et leurs croquants. Alors même si on en trouve en abondance, on se raisonne. Mieux vaut plusieurs variétés de conserves de plantes pour l’hiver que des dizaines d’une seule !

2/ 10 plantes à cueillir avant l'automne

Maintenant que vous avez noté les recommandations d’une cueillette sauvage sécurisée et raisonnée, munissez-vous de votre panier ou d’un sac en toile (pour éviter la condensation, évitez le plastique) et partez randonner en espérant tomber sur l’une des plantes ci-dessous !

1. Ortie

L’ortie est une plante vivace qui envahie les forêts et les jardins. On en trouve relativement partout. On la cueille toute l’année bien que sa teneur en minéraux soit plus élevée avant l’hiver et sur les jeunes pousses. Attention à ne pas vous piquer lorsque vous cueillez les feuilles. Elles sont urticantes. Munissez-vous de gants ou utilisez la feuille épaisse d’un arbre à proximité pour prélever les plus jolies feuilles d’ortie.

Et pas de panique si vous avez peur de consommer les feuilles urticantes ! Une fois cuites, les poils urticants sont détruits ! Et si vous les consommez crues, écrasez-les délicatement avec un rouleau à pâtisserie avant des les rincer sous l’eau fraîche. 

C’est une plante que j’aime énormément car elle se décline en cuisine à l’infini et donne un petit plus aux plats les plus simples !

Tout savoir sur la cueillette sauvage d'ortie

Habitat : Partout

Confusion(s) : l’ortie brûlante, également comestible

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) :

  • Riche en protéines, vitamines et minéraux (5 fois plus riche en vitamine C que le citron !)
  • L’ortie a un effet diurétique et stimule le métabolisme.
  • Idéale pour les personnes souffrant d’arthrose, de rhumatisme, de goutte, de cystites et de circulation sanguine
  • Non conseillée aux femmes enceintes et allaitantes et aux jeunes enfants. Attention également si vous prenez des médicaments pour des maladies chroniques. Renseignez-vous auprès de votre médecin.

Ce qu’on cueille sur la plante : les jeunes feuilles (sur le dessus)

Consommation de cette plante : 

  • Les feuilles peuvent être cuites et ajoutées dans les soupes et dans les poêlées de légumes ou dans les omelettes
  • On peut également les ajouter à des préparations de pâtes fraîches.
  • L’idéale est de les faire sécher pour les consommer en tisane ou les mélanger à d’autres épices. 

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Faire sécher les feuilles (après avoir retirer l’urticant) et les conserver dans des bocaux hermétiques 

L'ortie, plante comestible
L'ortie, plante comestible

2. Pissenlit

Le pissenlit est facilement reconnaissable lorqu’on se promène. On peut le confondre avec deux autres plantes qui sont elles aussi comestibles. Sur le pissenlit, on mange tout ! Et c’est donc une plante qu’il vous faut connaître sans plus attendre ! On la cueille toute l’année dès qu’on aperçoit les feuilles. Et même si le liquide blanc qui se libère de la plante lorsqu’on la cueille nous fait peur, celui-ci n’est pas toxique.

Une plante dont on mange tout et qu’on trouve partout… l’une de mes préférées !

Tout savoir sur la cueillette sauvage de pissenlit

Habitat : Souvent dans les prairies et les pâturages. C’est une plante qui aime la lumière.

Confusion(s) : la chicorée sauvage et le crépis bisannuel. Mais le pissenlit a des feuilles dentelées qui pointent vers le sol et leurs extrémités pointues piquent du nez vers le bas. La confusion ne se fait plus lorsque la fleur se transforme en aigrettes de capitules défleuries qui s’envolent lorsque l’on souffle dessus. 

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) : 

  • Riche en vitamine et en sels minéraux
  • Le pissenlit a des propriétés diurétiques et il stimule le métabolisme.
  • Les feuilles et les racines stimulent la digestion et l’activité biliaire (d’ailleurs déconseillées en cas de calculs biliaires).

Ce qu’on cueille sur la plante : 

  • Les jeunes feuilles (surtout au printemps) dont on aura préalablement laissé trempé les feuilles pour les rendre moins amers.
  • Les boutons floraux et les fleurs bien épanouies
  • Les tiges
  • Les racines

Consommation de cette plante : 

  • Les jeunes feuilles en salade ou en poêlée
  • Les boutons floraux cuisinés comme des câpres dans du vinaigre ou cuits à l’étouffé comme des choux de Bruxelles
  • Les fleurs épanouies pour des préparations culinaires tel que la cramaillotte, les vins, les sirops et les desserts
  • Les tiges se cuisinent comme des épinards, à la poêle avec du beurre et de l’ail et un peu de persil frais ! Un régal ! Mais pensez à bien les faire tremper pour retirer un maximum d’amertume !
  • Les racines sont un substitut au café. On les prélève à la fin de l’été et on les fait torréfier légèrement avant des les broyer.

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Le pissenlit se conserve difficilement l’hiver. C’est une plante qu’on ne consomme pas l’hiver sauf si on le cuisine dans des préparations culinaires stockées en pots.

La cueillette sauvage de pissenlits

3. Plantain

Le plantain se reconnait par ces fleurs élancées brunâtres. Il en existe deux sortes toutes deux comestibles. Mais le plantain lancéolé est plus tendre que son jumeaux. Encore une fois, tout se mange dans cette plante et on la trouve relativement partout. C’est donc une variété à connaître.

Ce n’est pas la plante que je cuisine le plus, mais j’apprécie le goût des fleurs qui tend vers celui du champignon.

Tout savoir sur la cuisine sauvage du plantain

Habitat : Dans les prairies et les pâturages

Confusion(s) : Aucune 

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) : 

  • Antitussive à l’effet expectorant et calmant
  • Idéal pour les problèmes respiratoires car il a des qualités émollientes et anti-inflammatoires : asthme,  allergies saisonnières, bronchite, irritation des yeux et de la gorge
  • Hémostatique
  • Plein de vitamines et de minéraux

Ce qu’on cueille sur la plante : 

  • Les jeunes feuilles (au printemps avant la floraison) pour la cuisine
  • Les plus vieilles feuilles pour les tisanes
  • Les fleurs toute l’année en cuisine

Consommation de cette plante :

  • Les jeunes feuilles sont trempées puis cuisinées ou hachées pour en faire du pesto
  • Les plus vieilles feuilles sont séchées pour des applications sur la peau (cataplasme sur de petites coupures) ou pour des tisanes 
  • Les fleurs sont cuisinées et remplacent les champignons ou placées crues dans des bocaux  remplis de vinaigre et autres aromates (délicieux pickles !)

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Les préparations culinaires de plantains en bocaux se conservent plusieurs mois dans un endroit frais et sec, puis quelques semaines au frigidaire après ouverture. Les feuilles séchées doivent être impérativement conservées dans des bocaux hermétiques.

Cueillir avant l'automne du plantain

4. Égopode

Voici une des plantes que j’ai découvert récemment. L’égopode est une plante invasive qui, une fois découverte, remplace les épinards et le cèleri. Ce qui est bien avec l’égopode, c’est qu’elle repoussera chaque année au même endroit et de plus en plus ! Pas besoin de l’entretenir. Attention cependant à la confusion avec d’autres plantes. Une fois qu’on comprend à quoi ressemble l’égopode, on ne peut plus se tromper ! Tout se compte par 3 :

  • Sur une seule tige, il y a 3 folioles
  • Sur chaque foliole, il y a 3 feuilles
  • La tige a 3 faces (formant un triangle à la coupe)
  • Le petiote (la queue de la feuille) est aussi en 3 faces

Vous comprenez que lorsque vous aurez réunis cette règle de 3 sur une plante, vous saurez que c’est de l’égopode ! Mais attention à vérifier ces règles élémentaires car beaucoup de plantes toxiques ont des fleurs blanches similaires !

Le goût et l’odeur du cèleri dans une plante qui pousse au jardin… je suis complètement fan de l’égopode que je saupoudre dans mes plats ou que je cuisine comme de l’épinard !

Tout savoir sur la cueillette sauvage de l'égopode

Habitat : À l’ombre, sous de grands arbres, au frais et avec peu d’ensoleillement direct

Confusion(s) au niveau des feuilles : Maceron aussi comestible (de nombreuses plantes ont des fleurs blanches similaires qui sont toxiques !)

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) : 

  • L’égopode est riche en potassium, calcium, magnésium, fer, zinc, cuivre, phosphore…, en vitamines A et C, en protéines
  • Idéale en cas de soucis rénal ou hépatique car l’égopode participe à l’élimination de l’excès d’urée (mais attention si vous prenez déjà des médicaments).
  • Depuis l’Antiquité, la plante est utilisée pour soigner la goutte (on l’appelle également l’herbe aux goutteux).
  • En cataplasme, l’égopode accélère la guérison des plaies et blessures
  • Au vue de ses nutriments, l’égopode est idéal pour combattre les rhumatismes et les inflammations
  • Enfin, l’égopode est diurétique (favorise la production d’urine, peut être bénéfique pour l’hypertension artérielle, les œdèmes et l’insuffisance cardiaque).

Ce qu’on cueille sur la plante : la tige avec ses 3 folioles

Consommation de cette plante :

  • Crues en condiment ou en pesto,
  • Séchées pour des cataplasmes ou des tisanes
  • Cuites dans des préparations culinaires

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Dans des pots en verre pour les pestos et les condiments, mais aussi pour les feuilles séchées

L'égopode, une plante savoureuse à déguster avant l'automne

5. Feuilles de ronces

Ça fait quelques années que je cueille des feuilles de ronces en plus des fruits. Les feuilles sont connues pour leurs propriétés astringentes et les fruits sont délicieux (attention à ne cueillir que sur les hautes branches !). Comment ne pas succomber à cette plante sauvage qui pousse dans nos sous-bois et partout en France ? 

Une plante qu’on trouve partout et qui est très connue de tous !

Tout savoir sur la cueillette sauvage de ronces

Habitat : Les sous-bois et les clairières

Confusion(s) : De par le nom, on peut se tromper à appeler « mûrier » les ronces car le fruit de la ronce est la mûre ! / Sinon, très peu de confusion possible. La ronce est pourvue d’aiguillons acérés. Elle forme de petits arbustes compacts qui fleurissent l’été. Les fruits sont d’abord rouge, puis noirs à maturité. On les cueille vers la fin de l’été.

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) : 

  • Les feuilles sont riche en tanins astringents, donc idéales pour soigner la diarrhée, les saignements, les maux de gorge, d’estomac et les gencives.
  • Les fruits sont riches en vitamine A et en fer.
  • Un des fruits qui apportent le plus de fibres.

Ce qu’on cueille sur la plante : Les feuilles et les fruits

Consommation de cette plante : 

  • Les fruits sont consommés frais et consommés crus ou cuisinés dans les desserts
  • Les vieilles feuilles sont séchées pour être consommées en infusion. Le goût rappelle celui du thé noir.

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Les feuilles se conservent séchées dans des bocaux en verre et les fruits congelés après avoir été nettoyés.

Les ronces et les mures sont délicieuses

6. Noisettes

Voici encore un arbre fruitier qui n’a pas fini de nous étonner ! Le noisetier est surtout connu pour ses noisettes qu’on récolte et qu’on conserve au sec l’hiver. Mais saviez-vous qu’on peut aussi ingérer ses feuilles ? Les feuilles de noisetier se collectent l’été et se font sécher pour préparer l’hiver. 

Un arbre qui est aussi bon, qu’utile l’hiver. Il nous prouve que la nature est bien faite et qu’on trouve tout ce qu’on a besoin au moment où on en a besoin.

Tout savoir sur la cueillette sauvage de noisettes

Habitat : Les forêts et les jardins

Confusion(s) : Aucune

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) :

  • Il s’agit de fruits secs. Ils sont très bons pour la santé en hiver. Ils favorisent nos défenses immunitaires contre les virus hivernaux. 
  • Les noisettes sont riches en lipides, protéines, minéraux, vitamine E et en fer.
  • Les feuilles sont riches en tannins pour soulager les inflammations de la bouche et de la gorge.

Ce qu’on cueille sur la plante : Les feuilles et les fruits

Consommation de cette plante : 

  • Les fruits sont récoltés et séchés pour l’hiver. On peut les manger cru ou broyés dans du fromage blanc, des yaourts ou en pâte à tartiner. Pour plus de goût, je vous conseille de les torréfier avant de les consommer.
  • Les feuilles sont séchées pour en faire des infusions l’hiver.

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Les fruits doivent être conservés dans un endroit sec et à température ambiante. Les feuilles doivent être séchées et conservées dans un bocal en verre hermétique.

Les noisettes et les feuilles de noisetiers à cueillir avant l'automne

7. Origan (marjolaine sauvage)

L’origan est une plante aromatique que j’ai découvert à l’état sauvage cette année. Alors que je me promenais dans le jardin, j’ai senti une délicieuse odeur sous mes pieds. Après quelques recherches, j’ai compris que j’avais trouvé un plan de marjolaine sauvage. Séchée, j’en parfume mes plats et mes infusions.

Pas facile à reconnaître, l’origan se sent avant de se voir !

Tout savoir sur la cueillette sauvage d'origan

Habitat : Les espaces ensoleillés telles que les prairies sèches et les bords de chemins

Confusion(s) : Le calament clinopode qui est aussi comestible

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) : 

  • Favorise la digestion pour ses propriétés apéritives et son effet antispasmodique.
  • Idéale en gargarisme contre les inflammations de la bouche et de la gorge.
  • Améliorerait la production de lait pour les femmes allaitantes

Ce qu’on cueille sur la plante : Les feuilles  et les fleurs

Consommation de cette plante : 

  • Les feuilles aromatisent les plats. On peut les manger crues ou séchées.
  • Les fleurs sont parsemées dans les salades et sont aussi aromatiques que les feuilles.
  • Les plus vieilles feuilles sont séchées pour en faire de la tisane.

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : On sèche les feuilles pour l’hiver et on les conserve dans des bocaux en verre.

L'origan ou marjolaine sauvage est une plante aromatique facile à trouver et à cueillir avant l'automne

8. Pâquerettes

La pâquerette est très connue dans nos prairies et nos jardins. Mais saviez-vous que vous pouviez la consommer ? Que ce soient les feuilles ou les fleurs, crues ou cuites, vous ne verrez plus cette jolie fleur de la même façon ! Elle apportera de la couleur à vos plats, mais aussi la santé dans vos assiettes !

Une fleur qu’on trouve partout et qui se mange à toutes les sauces !

Tout savoir sur la cueillette sauvage de pâquerettes

Habitat : Les prairies et les jardins

Confusion(s) : Attention à bien reconnaître la pâquerette. Cette fleur a les extrémités des pétales légèrement rosées sur le dessous. 

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) : 

  • Excellent stimulant du métabolisme. Idéale pour une cure printanière en infusion.
  • Plein de principes actifs idéaux pour vaincre la toux et les maladies de la peau.
  • Elle est aussi reconnue pour ses effets diurétiques et laxative douce…
  • On peut aussi mâcher ses feuilles pour soulager les aphtes et irritations dans la bouche.

Ce qu’on cueille sur la plante : Les feuilles qui ne touchent pas le sol et les fleurs.

Consommation de cette plante : 

  • Les feuilles sont mangée crues dans des salades et apportent un léger goût de noisette. On peut également les ajouter crues dans les potages. Elles sont aussi séchées pour des infusions.
  • Les fleurs sont cuisinées ou conservées dans du vinaigre et en font un parfait substitut aux câpres.

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Les feuilles sont séchées dans des bocaux en verre.

Les pâquerettes se savourent chaudes ou froides !

9. Sureau noir

Le sureau noir est un arbre très connu est Alsace. Je ne saurai dire si on en trouve ailleurs en France. En tout cas, en Alsace, il est coutume de cueillir les fleurs au printemps pour en faire un délicieux sirop. Mais avant l’automne, ce sont les baies qui nous intéressent. 

Un arbre qu’il n’est pas facile à identifier en dehors de la floraison.

Tout savoir sur la cueillette sauvage de sureau noir

Habitat : Les forêts et les jardins

Confusion(s) : Je ne saurai vous dire tant je n’arrive pas à les reconnaître en dehors de la floraison ! Vérifiez que les fleurs blanches forment bien des parapluies en haut des tiges et que les feuilles sont à l’opposée. Normalement, quand on secoue l’arbre, les fleurs perdent facilement leurs pétales. L’odeur des fleurs est forte et les fruits sont noirs à maturité et non rouges (sureau hièble qui est toxique).

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) :

  • Les fleurs sont idéales pour l’hiver. Elles ont antitussifs, expectatives et diurétiques. Un remède idéal contre les infections lorsqu’il fait froid. 
  • Les baies sont riches en vitamines, calcium, magnésium, fer, zinc, phosphore et potassium.
  • Les baies auraient la capacité de contrecarrer l’effet dommageable des radicaux libres et ainsi ralentir le vieillissement et diminuer les risques d’apparition de maladies comme le cancer, les troubles cardio-vasculaires et le diabète.

Ce qu’on cueille sur la plante : Les fleurs et les baies

Consommation de cette plante : 

  • Les fleurs sont cuisinées dans plusieurs desserts, sirops, vinaigres ou boissons.
  • Les baies sont toxiques crues et doivent être toujours cuites. On les cuisine en gelées, jus, sirops ou liqueurs. On peut également les faire sécher et les boire en infusion en petite quantité.

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Faire sécher les baies pour des infusions l’hiver

Les baies de sureau noir sont à cuire impérativement avant consommation !

10. Trèfles des prés

Pour terminer cet article, je ne pouvais pas passer à côté de la première fleur que j’ai mangé de ma vie, le trèfle des prés. C’est mon papa qui m’a fait goûtée et j’ai tout de suite été séduite ! Encore une fois, c’est une plante que vous devriez facilement reconnaître et ajouter à votre liste de plantes à cueillir avant l’hiver ! Elle se mange crue ou cuite et d’ailleurs on consomme tout et en toute saison !

La fleur favorite des enfants tant elle est facilement reconnaissable dans nos jardins et nos prairies !

Tout savoir sur la cueillette sauvage de trèfles des prés

Habitat : Prairies et jardins

Confusion(s) : Plusieurs plantes en forme de trèfle non comestibles. Mais pas de panique ! Le trèfle des prés est le seul a avoir ces jolies fleurs violettes ou blanches. En dehors de la floraison, vous pourrez distinguer cette plante des autres par la couleur des feuilles. Une trèfle à trois feuilles de couleur vert foncé avec une petite tache blanche en forme de couronne (voir photo).

Propriété(s) médicinale(s) et/ou nutritive(s) : 

  • Riche en protéines, potassium, calcium, magnésium, phosphore et oligo-éléments (zinc, fer, chrome, cuivre, sélénium, cobalt, bore, manganèse)
  • Idéale dans les troubles de la ménopause ou les problèmes hormonaux (contient des isoflavones aux propriétés hormonales)
  • Le trèfle des prés est un excellent re-minéralisant
  • Il est également utilisé dans les traitements de la toux passagère.

Ce qu’on cueille sur la plante : Les fleurs et les feuilles

Consommation de cette plante :

  • Les jeunes pousses et les feuilles se cuisinent comme des légumes verts dans les soupes, salades et poêlées.
  • Les fleurs sont cuisinées dans les sirops, gelées et séchées pour des tisanes colorées et parfumées. Elles s’utilisent également pour aromatiser le vin blanc ou le jus de pommes. 
  • Enfin, les inflorescences des fleurs (la partie violette) peut être « épluchée », puis ajoutée dans des desserts frais pour ajouter une pointe colorée et sucrée (yahourt, salade de fruits, etc.).

Comment conserver cette cueillette tout l’hiver : Faire sécher les fleurs et les conserver dans des bocaux en verre pour des infusions hivernales.

Les fleurs et les feuilles du trèfle des prés se cueillent et se dégustent tout l'hiver

J’espère que ce nouvel article vous plaît et que vous partirez explorer les richesses de notre nature ! Si vous connaissez d’autres plantes à cueillir avant l’automne, partagez-les en commentaire !

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