Notre premier vol de Tour du Monde en direction de Bangkok !

Il est 13H, nous sommes tous les deux en train de finaliser nos sacs pour enfin démarrer notre tour du monde ! On les en-saucissonne dans les housses, on met des cadenas, on vide notre chambre. Cette chambre qui fut pour nous notre repaire pendant six mois et qui est à présent vide. On décide de descendre dans la cuisine pour rejoindre la famille. Certains devraient bientôt arriver pour nous accompagner à l’aéroport.

Départ d'Alsace

Nous embarquons à 14h30 de Thann, où nous pouvons une dernière fois rire avec tout le monde. Ces rires sont de courte durée. A peine sommes-nous arrivés que nous devons déjà nous dire au revoir. Encore une fois, nous nous embrassons. Nous nous serrons dans les bras. Nous pleurons. C’est fou d’être autant tristes alors que nous avons tant attendu et rêvé ce moment de tour du monde ! Nous choisissons de ne pas nous retourner et de leurs demander de partir également sans le faire sinon nous risquions de finir par véritablement nous effondrer. Ce n’est pas simple et on s’y attendait, mais finalement c’est vraiment ce moment qui fut le plus dure aujourd’hui.

Nous avions envisagé toutes les possibilités : louper notre vol, retard d’avion, se perdre à Istanbul, ou encore, avoir le cafard du changement… rien de tout ça ne s’est arrivé ! Tout fut plutôt facile et agréable à l’inverse de notre au revoir dans l’aéroport !

Notre premier vol de tour du monde

Notre aventure a commencé seuls dans le « gates » numéro 33 de l’aéroport de Bâle/Mulhouse. En tout et pour tout, nous étions 40 passagers à bord et autant vous dire que le service fut génial ! L’équipe, souriante et enjouée, a profité de ce calme pour nous parler, rire et échanger avec nous et les autres. 

Nous avons mangé un bon repas et nous avons fêté les 29 ans de Steve au dessus de l’Europe à plus de 700km/h et 12000m d’altitude ! On nous a offert du coup une petite bouteille de champagne et il a eu sa photo avec une hôtesse et un Stuart ! Bref, le pied ! En descendant, nous étions un peu gais (une bouteille de rouge + une bouteille de blanc + un champagne en trois heures de vol = fatigue !). On a donc atterris à Istanbul, un peu à « à la masse » et perdus. Nous nous sommes assis sur des bancs pendant 30mn, sans rien faire (pas de wifi « gratuit » et rien pour s’occuper). Nous avons donc décidé de trouver un bar sympa pour prendre un café et nous réveiller un peu au lieu de passer nos trois heures d’escale à comater.

Escale à Istanbul au départ de notre tour du monde

C’est d’ailleurs par hasard que nous y avons fait la connaissance d’un irakien vraiment généreux et sympathique ! Nous nous sommes installés à la table de ce monsieur dans l’espoir de pouvoir profiter des prises électriques pour recharger nos appareils. Il nous a gentiment et naturellement offert nos cafés et nous a raconté l’histoire de son pays. Un type formidable et une belle rencontre avec surement des retrouvailles plus tard (il travaille pour le tourisme du sud de son pays et il est sur un projet de développement touristique entre l’Irak et la France). Bref, une rencontre improbable et un homme souriant et aimable ! (Petite anecdote : nous avons eu une proposition d’embauche !)

Nous finissons la journée (il est en Turquie 2h du matin) à bord du long courrier qui relie Istanbul à Bangkok et nous profitons enfin de ces péripéties pour nous reposer, la musique aux oreilles. Vous vous dites : « même pas vrai, elle écrit ce post ! ». Et bien vous avez raison. Je profite que tout le monde s’installe dans l’avion pour coucher sur le papier nos premières aventures. Après-tout, si nous ne commençons pas maintenant, dans trois jours, nous aurons oublié. Qui sait ce que Bangkok nous réserve ?

Bonne nuit à tous (il me semble que chez vous il n’est que minuit) !

lesmanalas_repas_avion
Repas dans l'avion
lesmanalas_campagne_avion
Coupe de champagne pour les 30 ans de Steve
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