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Travailler dans une ferme perlière en Australie

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Nous avions notre van, et nous voulions enfin démarrer l’aventure. Malheureusement, nous devions travailler pour financer le voyage. Après plusieurs jours de recherches sur internet, nous avons eu beaucoup de chances car nous avions trouvé un nouveau job. Et pas n’importe lequel… nous allions travailler dans une ferme perlière des Abrolhos Island ! On vous dit tout sur cette expérience hors du commun et pleine de nouvelles découvertes et on vous explique en quoi consiste le travail dans une ferme perlière.

1/ Des fermes perlières en Australie dans l'archipel des Abrolhos

L’archipel est composée de 122 îles réparties en trois parties : le groupe Wallabi, le groupe Easter, le groupe Pelsaert. Ils sont situés au large de la côte ouest australienne et il s’agit des récifs coralliens les plus au Sud de l’Océan Indien. L’archipel s’étend sur 100km du Nord au Sud.

Nous avons eu la chance de vivre une dizaine de jours sur une toute petite île du groupe Pelsaert Island (au Sud). L’eau y est cristalline mais trouble sur les côtes car on ne va pas se mentir, au large, le courant marin est fort et là où l’eau est peu profonde pour nos escapades marines, ben les vagues se frottent au sable et rend tout ça un peu flou sous l’eau.

Malgré tout, le lieu était magique. L’île est composée de coraux morts (sur le sol) et de sable blanc. Il y a très peu de végétations (et du coup pas d’ombre hormis les habitations). Sous l’eau fraîche, il y a des récifs coralliens incroyables où vivent de nombreux poissons énormes et colorés ! Les dauphins s’y frottent également, les lions de mer vivent sur les plages et on a même aperçut des requins (gentils comme très dangereux…).
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L'île vu en drone
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Encore une fois, l'île vu en drone
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Les Manalas sur la jetty (vu en drone)

L’île où nous étions était privée et il y avait 5 habitations : trois appartenant à nos patrons et deux autres appartenant à des australiens qui apparemment viennent une fois l’année pour se reposer. Nous vivions tous dans la même maison (sauf l’un de nos chefs installé chez lui) avec tout le confort d’une vraie maison : borne téléphonique (mais uniquement pour le réseau telstra que nous n’avions pas), télévision, jeux de sociétés, douche chaudes, chambres privées, électricité, frigidaire, machine à pain, four, WC, etc. Les habitations sont conçues pour être autonomes. Il y a des récupérateurs d’eau de pluie, des générateurs électriques, etc. Les premiers jours nous avons surtout entretenus les demeures avec un énorme nettoyage (cela faisait plus de six mois que personne n’était venu) et quelques rafistolages en peinture (ça rouille en pleine mer !) et en bois (ça pourri !).

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La jetty que nous parcourions tous les jours pour aller travailler (bâtiment vert)
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Coucher de soleil

Chaque matin, nous empruntions la jetty pour nous rendre à notre atelier pour préparer les huîtres au seeding. Et chaque soir, le coucher de soleil était incroyable !

Autour de nous, les autres îles n’étaient pas inactives. Au large à quelques kilomètres au Nord, une île avait déjà commencé son seeding sur ses huîtres et au Sud, quelques exploitations de pêche de homards s’activaient du matin au soir. Malgré quelques vas et viens de bateau, les lieux étaient calmes et paisibles.
 
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Notre maison sur l'île
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Les WC de l'île qui fonctionnent avec l'eau de pluie

2/ En quoi consiste le travail dans une ferme perlière ?

a) Les différentes saisons

Ce que nous allons vous expliquer est la conclusion de notre propre expérience sur cette île. Il se peut que d’autres exploitations plus importantes n’aient pas la même manière de procéder. Nous tenons toutes ses informations de nos patrons qui ont répondu à nos questions sans tabous.
On vous invite à poser vos propres questions lors de votre travail dans une ferme perlière pour en savoir plus.

Il y a deux saisons dans les fermes de perliculture :

  • le seeding = l’action d’insérer le nucléon dans l’huître (nucléonner),
  • la récolte = action de récupérer la perle dans l’huître.

Tout au long de l’année, les fermes entretiennent leurs mollusques jusqu’à leur maturité.
Elles entretiennent aussi les huîtres pendant qu’elles “produisent” la perle. Il s’agit de nettoyer les huîtres en retirant les algues marines, les vers de mer et autres petits nuisibles qui attaquent les mollusques.

b) Le seeding

Dans notre petite ferme, nos patrons n’étaient pas producteur de mollusques. C’est à dire, qu’ils n’avaient pas toute l’année des huîtres à entretenir. Ils achetaient leurs mollusques auprès d’un producteur qui les lui livraient directement sur l’île lorsqu’ils étaient matures (cad près à être nucléonnés).  Pareil, nos patrons ne sont pas du tout du métier. Ils ont repris cette petite exploitation il y a à peine deux ans, plus par passion de la mer et de l’océan que par compétence. Ils ont payés deux japonais pour procéder au seeding. Ils étaient nourris, logés et payés pour faire le travail sur les centaines d’huîtres. 
Pour notre part, nous avions un tout autre job à faire.

Chaque matin, nous devions préparer les huîtres pour les japonais :

  • ouvrir les boites d’huîtres matures,
  • ouvrir délicatement chaque huître à l’aide d’une pince spéciale,
  • positionner les huîtres ouvertes dans des paniers et les recouvrir d’un linge humide,
  • donner les paniers pleins aux japonais,
  • récupérer les huîtres nucléonnées et les “packer” dans des grilles en métal afin de les remettre en mer pendant deux ans avant la récolte,
  • récupérer les huîtres “malades” et “mortes” et les mettre de côté pour la pêche (eh oui !),
  • récupérer les huîtres qui ont rejeté le nucléon et les “packer” pour les remettre à l’eau et les rendre au fournisseur de mollusques.

Nous étions trois voyageurs à avoir intégré leur petite équipe de trois (nos deux patrons, frangins et associés et le commandant de bord). Et finalement nous étions les seuls à travailler avec les japonais. Chaque jour nos patrons et le commandant de bord, avaient d’autres choses à faire comme entretenir l’île, les maisons, les bateaux, le matériel, etc. Du coup, nous tenions nous-mêmes le journal de bord avec les statistiques. Nous gérions nos pauses, notre travail et notre rythme de travail. Ce ne fut en aucun cas compliqué ou fatiguant. Nous commencions à 6h le matin et finissions à 2h-3h l’après-midi. Nous avons travaillé 7/7j sans jour de repos.

Pour notre part, le seeding a duré une dizaine de jours. Ils ne reviendront sur l’île qu’en juillet pour récolter les perles d’il y a deux ans (leur première récolte !) et entretenir les filets des huîtres que nous avons packer cette année au seeding. On comprend, ainsi, que l’exploitation ne nécessite pas beaucoup de travailleurs toute l’année !

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L'espace seeding (table où on prépare les huîtres et derrière, les japonais qui font l'insémination)
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L'espace packing des huîtres dans les filets
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Steve qui ouvre délicatement l'huître
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Une perle dans une huître de l'année dernière (notre patron a voulu voir si les récoltes allaient être prometteuses)

Qu'est ce que le "seeding" ?

Il s'agit du processus d'insertion du nucléon dans l'huître. C'est une véritable opération chirurgicale où le mollusque va recevoir son nucléon dans son organe sexuel. Les professionnels qui font cette opération (ils sont si peu nombreux dans le monde., un vrai savoir faire !), ajoutent ensuite un "manteau" au niveau du nucléon pour inciter l'huître à créer du nacre autour du nucléon. Ce qui donnera une jolie perle dans quelques années !
C'est donc un processus complexe et minutieux où le but est d'éviter les pertes d'huître. Certaines vont rejeter le nucléon (dit "les rejets"). D'autres vont mourir ou tomber malade pendant l'opération. Et ce n'est pas parce que le seeding s'est bien passé que l'huître produira une perle. Il faudra aussi compter sur une météo clémente, des huîtres robustes qui ne rejetteront pas le nucléon plus tard ou qui ne tomberont pas malades.

Les huîtres peuvent produire naturellement des perles. lorsqu'elles reçoivent un élément externe dans leur coquille (dit "irritant"). Elles le recouvre de plusieurs couches successives de nacre pour empêcher l'irritation. Avec le temps, la perle grossit. Les perles naturelles sont bien entendu de meilleure qualité car elles sont composées d'énormément de nacre à la différence des perles récoltées en ferme. Le prix d'une perle dépend aussi de sa taille, de sa couleur et bien entendu de sa forme initiale.

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Une fois les huîtres prêtes on les met à l'eau avant d'être amenées dans un espace "secret" en mer jusqu'à la récolte des perles dans deux ans

3/ La vie sur l'île

Après chaque jour de travail, l’île nous tendait ses bras ! Il y avait temps à faire et à découvrir ! On suivait généralement nos patrons qui prenaient le bateau pour aller au large et on adaptait nos après-midi en fonction de leurs programmes : pêche à la ligne, pêche du homard, pêche au harpon, baignades et snorkeling, hopping island, kayak et padding (que nous n’avons pas eu l’occasion de faire malheureusement à cause du courant !).

a) Le snorkeling et la plongée

Le récif est le plus immense, sauvage et beau qu’on ait vu de notre vie ! Et pourtant on a adoré l’Asie et Coral Bay ! Mais on vous avoue avoir été complètement subjugués par les fonds marins de ce récif corallien. C’est immense et les poissons n’ont tellement pas l’habitude de voir des humains nagés qu’ils s’approchent très près des nageurs et des bateaux ! Ce fut une véritable aubaine pour les yeux !
On voyait des coraux colorés à perte de vu. L’eau est fraîche et du coup, les coraux sont en parfait état. C’est une peu moins bon pour nous qui étions obligés de mettre nos combinaisons pour ne pas geler. Mais ça en valait la peine !
J’ai nagé tous les jours (excepté un où il faisait trop froid dehors pour me motiver à rentrer dans l’eau encore plus fraîche). Steve est resté plus frileux quand il a vu les vidéos prises l’année dernière par nos patrons d’un requin blanc foncer sur leur bateau… Ça aurait pu me faire peur également mais j’aime trop l’océan pour me contenter de l’observer à sa surface.

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Les couleurs sont incroyables
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Audrey en mode snorkeling

Côté plongée, je n’avais pas de matériel et aucune formation, donc autant dire que ce n’était pas du tout prévu au programme. Pourtant notre collègue est une “dive master”, c’est à dire une diplômée en plongée professionnelle. Elle m’a donc initiée à la plongée sans bouteille à 3m de profondeur. Vive donc l’apnée ! Ce ne fut pas facile au début, mais les quelques exercices qu’elle m’a donnée m’ont véritablement permis d’aller plus en profondeur et de voir des fonds marins que je n’aurai pas imaginé.

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D'un côté, la profondeur de l'eau est assez brusque et de l'autre la barrière de corails

b) Vivre avec des lions de mer

Nous ne vivions pas sur l’île de nos patrons, mais plutôt sur l’île de Bobby le lion de mer. Baptisé ainsi par nos soins, il avait tout de l’animal marin faignant et curieux. C’est la première fois que j’en voyais en vrai et c’était encore aussi la première fois que j’ai pu les approcher et nager avec eux !
Eh oui… Bobby n’était pas seul même s’il était le seul à vivre H24 sur cette île.

Après quelques jours où il a surtout voulu voir qui on était et ce qu’on était venu faire ici, il avait compris qu’après le travail et la pêche, nous nous baignons autours de l’île. Il nous y attendait chaque jour pour nager avec nous ! Au début, j’ai eu peur, mais ma collègue m’a vite rassurée en m’expliquant que si nous ne montrions pas de signe d’agressivité, il ne nous ferait pas de mal. Qu’il était là par curiosité et parce qu’on l’amusait. Des moments incroyables en mer avec lui !

Il était tellement à l’aise avec nous qu’un matin, on l’a découvert dans l’entrée de la maison, on mode “je dors chez moi, avec vous” ah ah ! Sacré Bobby !

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Bobby le Lion de Mer qui s'est installé pour la nuit dans la maison
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Bobby qui dort sous les rochers sur sa plage personnelle
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Bobby qui nous attend pour aller se baigner

c) La pêche en mer

Que dire de cette opportunité incroyable de pêcher en mer sur un bateau de pêche !!!
On avait déjà pécher avec Lyne et Shorty dans le Queensland, mais ce n’était qu’une après-midi et ils n’étaient pas des professionnels. Ici, sur l’île, l’expérience avait une toute autre saveur…

Chaque jour, c’est plusieurs poissons immenses que nous pêchions (enfin, surtout eux… à l’ordre du jour Steve n’en a pas pris un seul et j’en ai bien eu un mais non comestible ah ah !). Que ce soit à la ligne ou au harpon dans l’eau, ce fut unique et incroyable.

Nous mangions donc des poissons frais chaque jour mais aussi du homard ! On a découvert la pêche au homard avec eux. En tant que backpackers, ce n’est pas tout les jours qu’on mange du homard ! D’ailleurs gros sacrilège… Ils le cuisinaient en “fish and chips”… Heureusement que nous étions là pour réinventer des plats avec ses merveilleux poissons et homards… C’est pas que ce n’était pas bon. C’est juste que le poisson frais c’est un privilège ! Alors ça se déguste !

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En route pour aller pêcher le homard !
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On va aller pêcher le homard mais aussi plonger en mer
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Une des récoltes hebdomadaires !
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Audrey fière d'avoir pêché un poisson (qui finalement s'est révélé non comestible... ah ah)
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Nos chefs qui préparent les poissons pour le repas du soir

d) Se déconnecter du Monde et accepter le repos

Mise à part le boulot et les occupations en mer avec l’équipe, nous n’avions pas grands choses à faire en soirée. Bien entendu nous étions fatigués et il fallait tout de même encore cuisiner (tous le monde participait à toutes les tâches ménagères ! Plutôt cool !), mais cela n’empêchait pas le soir de trouver le temps long. Nous jouions aux cartes les premiers jours. Plus tard, nos patrons avaient besoin de se poser et de déconnecter. Ils regardaient donc les matchs de crickets, de footballs ou encore des courses de chevaux à la télévision. C’est pas trop ce qu’on aime donc on se posait dans notre lit et on bouquinait. Mais étant donné que nous étions fatigués, nous finissions vite par tomber de fatigue avant 9h du soir.

Vivre sur une île sans réseau est difficile au début. On pense à nos proches et on s’inquiète au début qu’ils s’inquiètent pour nous aussi. Bref… Après quelques jours d’adaptation on s’y fait et on profite surtout de l’instant présent. On avait déjà vécu coupés du Monde plusieurs jours en Australie ou en Asie. Mais ça n’avait jamais duré plus de trois jours. Le mieux c’est de profiter de ce que l’île a à offrir sans regret et de reporter à plus tard le reste.

4/ Comment trouver un travail en ferme perlière ?

Il ne faut pas se mentir, trouver un poste dans une ferme perlière, c’est pas facile. D’une parce qu’il y en a très peu de disponibles et de deux parce qu’il y a très peu d’instants où ils ont besoin de monde. J’ajouterai d’ailleurs qu’il faut trouver la ferme qui accepte les personnes qui n’ont aucune qualification dans le domaine et qui n’ont jamais fait ça de leur vie. Donc oui, c’est difficile, mais pas impossible.

a) Être au bon endroit au bon moment

Tout d’abord la saison où tu veux bosser dans le domaine jouera sur tes chances de trouver un poste. Pour notre part, nous avons travaillé dans le seeding courant février. Cela devrait te donner une ordre d’idée de quand ils recherchent pour la récolte en général six mois plus tard sur les mollusques des années passées (donc surement autour de juillet/août). Bien entendu, il s’agit de supposition et libre à toi d’aller démarcher en dehors de ses périodes.
Surtout qu’entre les saisons, ils ont besoin de matelots pour nettoyer leurs huîtres, et donc les entretenir.

Le boulot est plus physique et répétitif (sortir les filets, nettoyer les mollusques et remettre à l’eau les filets).

J’avais lu que les fermes perlières australiennes se situaient entre Darwin et Perth mais j’ai été surprise de lire qu’il y en avait aussi dans le Queensland. Donc inutile de chercher dans le SUD.

Vous trouverez très peu d’annonces car les fermes n’en font pas la publicité. Elles se contentent la plupart de recruter des habitués et locaux. Elles complètent ensuite par des candidatures spontanées et enfin, en cas de nécessité, vous lirez une offre d’emploi sur Gumtree, Seek, Indeed, etc.  Le mieux est de faire du porte à porte dans les ports de pêcheurs et de brasser de l’information. Ce sera l’idéal pour avoir un poste dans une petite ferme. Pour les plus grandes, il faudra aller sur place et tenter votre chance… comme pour n’importe quelle ferme !

b) Le HelpX, une autre solution pour vivre l'expérience

Si vous souhaitez simplement vivre cette expérience sans gagner de l’argent, il y a une ferme perlière près de Broome qui fait du Helpx (entendez que vous êtes nourris et logés contre quelques heures e travail par jour).  Il y en a une autre aussi dans le Queensland. Ce peut être un tremplin vers une autre ferme qui sera heureuse de voir que vous avez déjà travaillé dans le domaine en Australie ! Pour pouvoir les contacter, vous devrez créer un compte sur le site internet et leurs envoyer un email.

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HelpX sur Broome
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HelpX dans le Queensland

5/ Combien ça nous a coûté / rapporté ?

En plus d’être une expérience hyper enrichissante… On n’a pas dépensé un seul centime ! On était nourris, logés, et payés à raison de 24$/heure de travail (une moyenne de 5h/jour) pendant nos 9 jours sur l’île (un jour de trajet à l’aller et un jour de retour). On a environ gagné 1800$ à deux après taxes.

On avait l’avantage d’avoir une équipe géniale avec des patrons amoureux de l’océan. On pu partager notre passion commune chaque jour et bénéficier d’activités en mer incroyables gratuitement !

Si tu veux tes jours de fermece travail est élligible pour la seconde année, ce qui en fait du coup un poste très prisé des backpackers.
Mais on le fait surtout pour les échanges, les rencontres, la vie à l’australienne avec un cadre, il faut pas se mentir, assez incroyable !

6/ Visualiser le travail en ferme perlière en vidéo !

Travailler dans une ferme perlière, on en rêvait. On avait vu dans un premier temps le HelpX sur Broome et on s’était dit que ce serait une superbe expérience pendant notre séjour en Australie. Malheureusement sur Broome, nous étions avec des amis qui avaient peu de temps. On a donc décidé de continuer de voyager à leurs côtés. Lorsque nous cherchions du travail au mois de février, on ne pensait pas trouver une annonce sur Gumtree pour travailler dans une ferme perlière ! On ne savait même pas que c’était possible de postuler en ligne pour un tel travail… On a eu énormément de chances d’avoir été sélectionnés parmi les centaines de candidatures. Ce qui a fait la différence ? Je pense notre âge (ils demandaient des personnes de plus de 25ans et on avait 31 et 29ans), notre niveau d’anglais (après plus d’un an et demi on se débrouille pas mal), notre passion de l’océan et notre envie de partager avec les australiens. On regrette encore aujourd’hui que ce travail fut si court. C’était à la fois intense et reposant. Intense dans ce que nous avons vécu et reposant d’avoir été coupés de tout pendant ces quelques jours, au milieu d’une eau magnifique, dans un cadre idyllique pour les amoureux des fonds marins…

Des questions concernant le travail en ferme perlière ? Posez les en commentaire !

2 commentaires

  • CELIA ZENTILIN

    Bonjour je suis actuellement en Australie et j’aimerai travailler dans cette ferme. Comment les contacter ?

    Je vous remercie.

    • MissManala

      Bonjour Célia et merci pour ce message.
      Malheureusement nous avions postulé à une annonce sur Gumtree. Nous n’avons pas le numéro privé des patrons. Mais en allant au port de Geraldton, il y a forcément moyen de trouver un bateau en partance pour les Abrolhos Island et encore mieux, pour une ferme perlière. Le tout est d’aller à la pêche aux infos directement au départ des îles. Bon courage et n’hésite surtout pas à témoigner ici.

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