Il voulaient découvrir le monde ! Interview de Laura et Mathieu

Nous avons rencontré Laura et Mathieu en Australie pendant les vendanges à Margaret River. Ils avaient besoin de faire leurs jours de ferme pour pouvoir valider une deuxième année de pvt. Nous avons très vite sympathisé. Nous étions entourés de jeunes voyageurs et rencontrer un couple d’environ notre âge qui étaient plus posés et qui voulaient prendre le temps nous a réconfortés. On les a croisé plusieurs fois pendant notre voyage et encore aujourd’hui, on a gardé contact. On souhaitait vous les présenter, car ils représentent très bien notre génération qui a envie de découvrir le monde, mais qui, considèrent le voyage comme une parenthèse à leur vie planplan française. Parce qu’ils pourraient être vous, on les met donc à l’honneur et on les laisse raconter leurs expériences de voyage incroyables et leurs projets futurs face à la Covid.

Présentations

Pourriez-vous vous présenter ?

Mathieu

Nous sommes Laura et Mathieu, un couple de lyonnais de 25 et 27 ans au moment de notre départ. Je travaillais dans l’informatique (services et matériels) pour petites et moyennes entreprises et Laura était infirmière dans le domaine de la géronto-psychiatrie. Nous étions tous les deux en CDI et nous vivions ensemble depuis quelques années. Nous avions donc une vie plutôt calme et tranquille avant de tout quitter.

Laura et Mathieu en cueillette de cerises en Australie
Laura et Mathieu en cueillette de cerises en Australie

Pourquoi avoir tout quitté pour voyager et quand êtes-vous partis ?

Mathieu

Je crois que c’est un ensemble de choses qui a déterminé notre départ. Pour ma part, j’ai goûté à l’Australie en 2009 et en 2011 où j’avais été voir ma sœur qui y habite depuis 2006. Elle avait franchit le cap bien avant moi mais, elle, elle n’est jamais vraiment rentrée.
J’ai eu aussi la chance d’y vivre pendant un an, à Melbourne, en tant qu’étudiant en 2014. Laura m’y avait d’ailleurs rejoint et nous avions eu un avant-goût de ce grand voyage car nous avions parcouru la côte Est en van.
Quand nous nous sommes rencontrés avec Laura il y a maintenant bientôt 9 ans de ça, je lui avais tout de suite fait comprendre que je comptais y retourner un jour. Mon “rêve” était de faire le tour de ce pays-continent. J’en étais tombé amoureux, avant de tomber amoureux d’elle, d’ailleurs ! Au début, ça lui faisait peur, mais plus maintenant !

Laura

Avant notre départ, je travaillais beaucoup: week-ends, jours fériés, tout s’enchaînait et avec des horaires peu communs. La fatigue commençait à se faire sentir et les moyens mis à ma disposition pour travailler ne m’enchantaient guère. Un peu comme cette crise sanitaire actuelle a pu le mettre en avant, c’était réduction budgétaire, manque de moyens, manque de personnel, etc. Un jour en 2017, je suis rentrée du travail et j’ai regardé Mathieu en lui disant : “Si tu veux qu’on parte, c’est maintenant ou jamais”.
C’est à partir de ce jour là qu’on a commencé à préparer notre projet. On s’est laissé un an avant de décoller. Notre départ a eu lieu en septembre 2018.

Quel a été votre parcours depuis votre départ de France ?

Mathieu

L’Australie était bien évidemment notre cible, mais nous avions aussi en tête d’en profiter pour découvrir un maximum de pays en plus. On a donc pris des billets d’avions pour l’Australie. Mais nous ne voulions pas prendre des billets classiques avec “le moins d’escales possibles” comme nous l’aurions fait en temps normal. On s’est dit: “quitte à avoir une escale, autant en profiter pour visiter pendant quelques jours!”

Puis, en recherchant nos billets sur un comparateur, on s’est amusés à regarder les billets les plus chers disponibles. Et là, on a eu un déclic en voyant un vol Paris – Los Angeles – Sydney.
Mais oui ! C’est vrai que notre planète est ronde (enfin, je crois !) et même si depuis la France le trajet le plus court est de passer par l’Est, pourquoi ne pas passer par l’autre côté. Il fallait donc choisir une ville d’escale située sur le continent américain. Car c’est ce qui est généralement proposé par les compagnies aériennes.

Nous avions déjà visité Montréal ensemble en 2016, tout comme New York. Il y avait la Californie, mais on avait un peu peur de bousiller notre budget avant même d’arriver en Australie. J’ai un cousin qui vit à Vancouver. On a donc opté pour cette ville pour une escale de 3 jours, l’histoire d’aller lui rendre visite et de découvrir ce bout du Canada. Et pour ajouter une escapade américaine, on a pensé louer une voiture pour une journée afin d’aller visiter Seattle, non loin de la frontière.

On avait donc notre première escale. C’est le minimum pour se rendre à l’autre bout de la planète. Mais puisqu’on a décidé de se compliquer les choses, autant en ajouter une seconde.

Laura et Mathieu à Vancouver, British Columbia, Canada
Laura et Mathieu à Vancouver, British Columbia, Canada
Laura

Et là, c’est venu presque naturellement. On a regardé une carte du monde et nos yeux ont cherché à mi-distance entre Vancouver et Sydney : Hawaï ! Ce sera donc Honolulu, la capitale du 50e État des États-Unis, pour 4 jours de plus. C’était un de mes rêves. C’est le genre d’endroit qu’on voit à la télé dans des documentaires ou même des films ou séries comme Hawaï 5-0, mais où on ne pense jamais mettre les pieds un jour dans sa vie.

Mathieu

Nous sommes donc ensuite arrivés en Australie où nous sommes restés un an dans le cadre du Programme Vacances Travail (P.V.T.) pendant lequel nous en avons fait le tour. Nous avons travaillé à différentes reprises dans la cueillette de fruits: fraises, cerises, pommes et raisin où nous avons d’ailleurs rencontré les Manalas 😉

Laura, Mathieu et les Manalas à Sydney
Laura, Mathieu et les Manalas à Sydney

Nous avons enchaîné avec quelques pays de l’Asie du Sud-Est qui n’étaient qu’à quelques heures de vol de l’Australie: l’Indonésie, la Thaïlande et le Vietnam. Ils ont vraiment confirmé notre goût pour le voyage et notre envie d’en découvrir encore et toujours plus.

Puis, c’est après un passage surprise en France pour Noël en raison de problèmes de santé dans ma famille que nous avons repris la route en direction de la Nouvelle Zélande pour un autre P.V.T. avec une escale de quelques jours à Singapour cette fois-ci. Notre P.V.T. aura duré 8 mois avant que nous décidions de rentrer en Europe, notamment en Grèce où nous avons assisté à un fabuleux mariage.

Mathieu et Laura vers le Mont Cook, Nouvelle Zélande
Mathieu et Laura vers le Mont Cook, Nouvelle Zélande

Racontez-nous 2 moments très heureux depuis votre départ

Mathieu

C’est une question très compliquée car il y a eu énormément de bons moments durant cette expérience. Mais puisqu’il faut choisir, je repense à un matin où on s’est réveillés dans notre van, au bord d’une grande falaise avec vue sur l’océan dans le South Australia. Personne à des kilomètres et on a même eu un groupe de dauphins qui sont venus nous saluer lorsque nous prenions notre petit-déjeuner. C’est un des moments magiques dont je me souviendrai longtemps!

Laura

Pour ma part, je me rappelle de notre arrivée sur la plage de Waikiki à Honolulu. C’était magnifique, exactement comme on l’avait vu dans des reportages ou des films à la télé. Mais cette fois on y était. Je ressentais un sentiment de liberté, de bien être. On vivait notre projet voire même notre rêve. On y était vraiment et ça ne faisait que commencer.

Laura et Mathieu sur Waikiki Beach à Honolulu, Hawaï, Etats-Unis
Laura et Mathieu sur Waikiki Beach à Honolulu, Hawaï, Etats-Unis
Mathieu et Laura en visite de la Baie d'Ha Long
Laura et Mathieu

On aurait pu aussi parler de nos séances de massage en Indonésie ou ces moments de découverte de paysages fabuleux comme l’Uluru en Australie, la Baie d’Ha Long au Vietnam ou encore le volcan Kawah Ijen en Indonésie…

Seuls sur une falaise avec vue sur l’océan dans le South australia, Australie
Seuls sur une falaise avec vue sur l’océan dans le South australia, Australie

Au contraire, 2 moments plus difficiles ?

Mathieu

Est-ce nécessaire? *rires* Disons qu’on a vécu deux périodes similaires qui se sont plus ou moins reproduites en Australie et en Nouvelle-Zélande lorsqu’il était venu le temps de revendre nos véhicules et Laura a pensé immédiatement à la même chose. J’avais aussi vécu cette expérience en 2015 lorsque Laura était venue me rejoindre.

On a peur de ne pas vendre à temps et de perdre beaucoup d’argent. Et c’est généralement à ce moment là que les problèmes mécaniques interviennent aussi. On fait le tour des garagistes, certains refusent tout bonnement de nous aider et d’autres proposent des devis salés en sachant pertinemment qu’on n’y connait rien. Et comme la Loi de Murphy le voudrait, c’est toujours à ce moment que rien ne va. On espère que tout s’arrange et on retombe encore plus bas à chaque fois.

Notamment en Nouvelle Zélande où quelques jours avant notre départ (reporté 5 fois à cause de la Covid), notre voiture est tombée en panne alors que nous avions encore 300km à faire en moins de 24 heures afin d’être testés pour la Covid et pouvoir embarquer dans l’avion.
Même si tout va bien d’un point de vue santé, dans ces moments,, on se pose énormément de questions et on s’imagine souvent le pire, potentiellement de tout perdre et de devoir rentrer en France.

Sinon, pour une seconde mauvaise expérience, nous repensons à une période moins sympathique en Nouvelle Zélande où nous nous étions enterrés dans une routine. On travaillait beaucoup et ça ne se passait pas super bien avec notre colocataire. On faisait réellement métro, boulot, dodo sans en voir la fin et sans se sentir à l’aise à la maison.

C’était l’hiver en Nouvelle Zélande donc le temps n’était pas terrible et on ne fréquentait personne en-dehors de nos collègues de travail. Même si nous étions en bonne santé, loin de beaucoup de problèmes, nous n’étions pas heureux et loin de notre famille et de nos amis. Bien qu’on s’en soit fait par la suite ! On en vient à se demander s’il ne vaudrait mieux pas tout abandonner à ce moment. Mais je garantie que non !

Tout comme on a vécu beaucoup de moments très heureux, il y a aussi eu beaucoup de mauvais moments, comme quand on a cassé le pare-brise arrière de notre van en plein milieu du désert en Australie..

Notre van au coucher du soleil dans le Nullarbor
Notre van au coucher du soleil dans le Nullarbor

Vous êtes plutôt du style à tout planifier ou au contraire à vivre au jour le jour ?

Mathieu

Ca c’est une question qui divise ! En théorie, j’aime beaucoup planifier les grandes lignes sans contrainte de temps ou de lieu précis. L’Asie se prête bien à ce mode de voyage, pouvoir s’organiser au jour le jour au fil de nos envies. Mais quand on voyage à deux, il faut savoir faire des compromis.

Laura

Oui, moi je préfère tout de même quand on sait où dormir. C’est mieux de s’organiser un itinéraire à suivre avec des logements qui nous attendent. Surtout quand on voyage avec des gros sacs à dos et un peu de matériel, comme Mathieu avec son ordinateur et son appareil photo. C’est horrible de devoir perdre du temps à chaque fois à devoir trouver un logement pour le soir même ou un endroit où laisser ses affaires pour la journée.

Laura à Ayutthaya
Laura à Ayutthaya

Comment avez-vous vécu la Covid en Nouvelle-Zélande ?

Mathieu

Plutôt bien. On a eu beaucoup de chance à ce niveau ! La Nouvelle Zélande a eu l’avantage d’être touchée plus tardivement par la pandémie et surtout d’être une île où il y a peu de population et moins de transit, ce qui facilite grandement le contrôle du virus. Le gouvernement néo-zélandais a beaucoup été mis en avant dans le monde entier pour sa gestion de la crise : il a tout de suite fermé les frontières, qui le sont toujours d’ailleurs, et imposé une quarantaine obligatoire aux exceptions faites, aux frais des personnes concernées.

Laura

On a vécu un confinement de 4 semaines en tout, mais comme notre travail, dans l’empaquetage de fruits, était jugé comme service essentiel, nous avons eu le droit de retourner travailler dès la deuxième semaine. On a beaucoup travaillé pendant cette période et notre colocataire était partie se confiner chez sa mère. Nous avions la maison rien que pour nous deux ! Le grand luxe !

Mathieu

Les restrictions ont été baissées progressivement jusqu’à un niveau d’alerte assez bas. Plus aucun nouveau cas n’avait été déclaré pendant plusieurs mois, sauf en quarantaine où tout était très surveillé. Il y a eu un second pic à cause d’un cas qui était passé entre les mailles du filet sur Auckland, mais le gouvernement a réagi tout de suite et nous n’étions pas vraiment concernés là où nous étions à ce moment.

Quand êtes-vous revenus en France ?

Mathieu

On est rentrés mi-septembre après plusieurs reports de notre vol, 5 fois en tout ! Changement de date à quatre reprises, mais aussi de destination puisqu’on est arrivés à Paris plutôt qu’à Lyon comme prévu initialement.

Quels auraient-dû être vos projets initiaux ?

Laura

On devait arrêter de travailler en Nouvelle Zélande et ma famille devait nous rejoindre mi-juillet pour aller en Nouvelle Calédonie. Puis on devait rentrer en France ou plutôt en Europe pour un mois ou deux car il y avait un mariage dans ma famille qui se déroulait en Grèce début octobre. On pensait d’abord ensuite retourner en Nouvelle Zélande, puis finalement retourner en Australie pour visiter les rares endroits qu’on avait pas vu et aussi regagner un peu d’argent avant de continuer à voyager au fil de nos envies. On avait pensé à plusieurs pays pour la suite : les Îles Fidji, les Philippines, la Malaisie, la Corée du Sud, le Japon et en touche finale la Polynésie Française avec Tahiti.

Mathieu

On imaginait globalement voyager encore un an ou deux et voir où cela nous mènerait. Il est vrai que j’avais aussi en projet de travailler dans l’informatique, peut-être à Sydney ou Melbourne ma ville de cœur. On ne s’est pas vraiment plu en Nouvelle Zélande pour ce qui était de la vie quotidienne donc on pensait plutôt effectuer cette expérience en Australie en profitant tout d’abord d’un nouveau P.V.T. Mais on savait qu’on aimerait aussi rentrer à un moment. Surtout si on veut par la suite fonder une famille. Laura n’imagine pas que nos enfants puissent grandir loin de leurs grands-parents. On avait donc pensé à rentrer par là où on est arrivés à savoir l’Amérique avec, pourquoi pas, un autre P.V.T. au Canada ou simplement une visite de nos nombreux amis à Montréal et pourquoi pas un passage aux Etats-Unis et dans quelques pays d’Amérique du Sud. C’est en tout cas des endroits qui nous intéressent.

Laura

Mais la Covid est venue tout chambouler. Plus de Nouvelle Calédonie. Puis notre vol retour prévu initialement mi-août avait été repoussé une première fois au 3 septembre. On avait hésité à rentrer en Europe pour le mariage car on savait que ça ne serait qu’un aller simple et qu’il ne serait pas possible de revenir en Nouvelle Zélande ou même en Australie par la suite pour un bon moment. Mais on ne voulait pas louper ce mariage. Alors on a décidé de rentrer et d’étendre notre voyage en Europe à défaut de pouvoir le faire de l’autre côté du globe. On prolongerait nos vacances en Grèce pour visiter d’autres endroits puis nous irions à Madrid où les parents de Mathieu nous auraient rejoints pour quelques jours. Et on aurait continué avec un roadtrip au Portugal du Nord au Sud !

Mathieu

Et pour la suite, on aurait été voir nos amis à travers l’Europe et même en France. En Bretagne où un de mes amis fêtait ses 30 ans début septembre mais le nouveau report de notre billet d’avion nous en a empêchés. Puis à Lilles, à Bruxelles et même en Alsace chez les Manalas qui devaient aussi nous rejoindre ensuite pour la célèbre Fête des Lumières à Lyon le 8 décembre. Mais la Covid en a décidé autrement, même en Europe.

Les vendanges à Margaret River avec les Manalas
Les vendanges à Margaret River avec les Manalas

Finalement, quelle est la suite ?

Mathieu

Eh bien la Covid a eu raison de notre passage à Madrid puis une grève des contrôleurs aériens en Grèce a compromis notre voyage au Portugal à cause d’un vol Easyjet arrivé avec 4 heures de retard à Genève où nous avions une correspondance. La compagnie a considéré que ce n’était pas de sa faute et nous a demandé de payer pas loin de 300 euros pour finalement arriver au Portugal, comme prévu mais avec du retard. On a décidé de reporter ce voyage à plus tard quand les prix des billets seront de nouveau plus raisonnables.

Laura

On a petit à petit annulé l’ensemble de nos autres voyages en Europe à cause du Covid et de couvre-feux ou même des re confinements et annulation d’événements. On s’est donc dit qu’il était peut-être temps d’arrêter là ces deux belles années d’évasion et de reprendre une vie normale avec de futurs projets familiaux. J’ai trouvé un nouveau travail, toujours en tant qu’infirmière, que je devrais commencer dans les jours qui arrivent.

Mathieu

Pour ma part, je n’avais pas démissionné. J’ai profité de congés sans soldes renouvelés grâce à mon patron qui m’a encouragé à vivre ce beau projet qu’on s’était  construit. Je devrais aussi reprendre le travail sous peu, plus tôt que prévu. On ne laisse pas tomber nos envies de voyage. On pensait qu’elles se seraient calmées en voyageant mais c’est tout l’inverse. Plus on voyage, plus on a envie d’en voir ! Disons que nos prochaines escapades seront dorénavant modulées par ces choses qu’on appelle congés payées!

Cradle Mountain National Park, Tasmanie, Australie
Cradle Mountain National Park, Tasmanie, Australie

Quels conseils aimeriez-vous donner aux personnes qui aimeraient et devaient partir en voyage, mais qui ont peur à cause de la Covid ?

Laura

Foncez ! Si vous avez l’envie et l’opportunité, alors n’hésitez pas. La Covid a modifié nos projets jusqu’à les stopper maintenant, mais nous gardons l’envie de voyager et on ne fait que modifier le cadre de nos voyages.

Mathieu

C’est très compliqué de voyager en ce moment car les frontières des pays où le virus est inexistant ou presque sont fermées et nous sommes en pleine seconde vague pour le reste des pays. Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de voyager, mais simplement adapter ses voyages : prévoyez des voyages pour dans 6 ou 7 mois. S’ils sont annulés, vous les repousserez et si vous avez l’occasion d’y aller, alors foncez !
Peut-être qu’il va être plus compliqué de voyager loin pendant quelques temps, mais c’est l’occasion en or de revoir ses projets et de voyager plus proche de chez soi. Il n’y a pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour se sentir dépaysé et nous avons la chance de vivre dans une Union Européenne qui permet la libre circulation de ses citoyens dans des pays tout de même assez différents les uns des autres. On revient de Grèce, je vous assure que c’est déjà très dépaysant ! Et pourquoi pas tout simplement visiter la France ? Vous rêvez d’un roadtrip ? Eh bien prévoyez-en un à travers la France et ses pays frontaliers pour le printemps. Ce n’est peut-être pas similaire à l’Australie, la Nouvelle Zélande ou encore les Etats Unis, mais il y a beaucoup à découvrir et des moments formidables à vivre.

Et pour ceux qui n’ont pas l’envie ou qui ont peur de se lancer dans un voyage, dites-vous que c’est comme la course à pieds à plusieurs niveaux : le plus dur c’est de mettre ses chaussures de course là où le plus dur c’est de se décider à partir pour le voyage. Et si on n’en a pas envie, c’est en pratiquant qu’on prend l’envie. Le voyage appelle l’envie de voyager.

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2 commentaires

  • Mathieu

    Eh ben, qui aurait cru que je prendrais du plaisir à me relire!
    Merci pour cette publication drôlement bien articulée 😀

    On se voit très bientôt je l’espère !

    Bises des Lyonnais !

    • MissManala

      Coucou les amis !
      Merci à vous d’avoir témoigner ! Ce fut un plaisir de partager vos aventures sur notre blog ! En espérant vous revoir très bientôt 🤗! Portez-vous bien et force à vous dans vos nouveaux projets !

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